💞 3. Les soins de confort : aimer autrement
Quand soigner ne veut plus dire guérir, il faut réapprendre à aimer différemment.
À travers les massages, les repas doux pour son ventre, la chaleur d’une couverture… chaque geste devient un « je t’aime » silencieux.
Je n’ai jamais autant aimé voir Wicket dormir paisiblement.
Son petit corps enfin détendu, son souffle calme, sa tête posée sur ses pattes.
Le voir sans douleur, serein, reposé… c’est devenu une nouvelle passion.
Dans ces instants, tout s’arrête.
Je me dis que tout va bien, juste là, maintenant.
Je savoure chaque seconde de ce calme. Mon cœur déborde d’amour, je lui murmure qu’il est le plus beau chien du monde, qu’il est un bon chien, le meilleur chien !.
Il me regarde, lève ses yeux doux vers moi et bat de la queue, doucement, comme pour me dire :
“Moi aussi je t’aime.”
Et je voudrais alors arrêter le temps sur ces moments-là. Parfois… Mais…
Ces petits instants qui font tout
Ce ne sont pas que les moments de repos que j’aime.
J’adore quand il pose son nez sur le bord de la poussette pour respirer le vent, sentir le monde.
Quand il tente encore de battre des pattes avant pour me demander un jeu.
Quand il pousse son toutou vers moi avec le museau, ou qu’il se roule par terre, frottant son dos et ses flancs en grognant de plaisir.
Ces petits gestes sont des trésors.
Ils me font fondre. Je ris, parfois aux larmes.
Parce que dans chacun d’eux, il y a toute la vie, toute la joie et la force de ce petit chien extraordinaire.
Les soins du quotidien : un acte d’amour
Les soins demandent beaucoup de temps, c’est vrai.
Entre les rendez-vous chez le vétérinaire, les séances de laser, d’hydro massage, les massages que je lui fais moi-même, les petite exercices pour renforcer ses jambes, les sorties pipi avec soutien, la médication trois fois par jour, les repas à faire pour lui, et l’aider à se déplacer d’une pièce à l’autre…
C’est un rythme. Parfois épuisant.
Mais jamais vide.
Parce que dans chaque geste, il y a de l’amour pur.
Chaque soin devient un moment de tendresse.
Une façon de lui dire sans mots :
“Je suis là, jusqu’au bout, pour toi.”
Vivre le présent, simplement
Il y a des jours où la peur me serre le cœur.
Mais la plupart du temps, c’est la gratitude qui prend le dessus.
Gratitude pour ces moments de calme, pour chaque battement de queue, pour chaque regard plein de douceur.
J’apprends à aimer le temps qui reste, sans chercher à le retenir.
À vivre chaque instant comme un cadeau.
Parce qu’au fond, prendre soin, c’est aimer.
Et aimer, c’est être là.
