Cage, pas cage ?

Cage ou pas cage, telle est la question… Et c’est une question qui se pose fréquemment. Souvent, nous avons une opinion bien arrêtée sur le sujet. Moi-même, j’avais une vision très négative des cages et je me disais : « Jamais ! ». Et pourtant… finalement… j’ai entraîné mon chien à la cage.

Cependant, non, il ne dort pas dans une cage, et non, je ne le place pas en cage lorsque je m’absente. Alors, pourquoi l’entraîner à la cage ? La vérité m’a frappé… le vétérinaire. Il a été hospitalisé à plusieurs reprises, le sera encore, et évidemment, la cage est l’endroit où le chien est placé. Il y était très malheureux et très anxieux, même à son retour, il mettait plusieurs jours à retrouver son calme. Ainsi, pour réduire son anxiété, pour qu’il se sente plus à l’aise, j’ai décidé de l’entraîner à la cage. Elle reste toujours ouverte, je ne la ferme que pendant l’entraînement. Mais elle est là, j’en ai même deux. Une en tissu destinée au transport et une autre intégrée au mobilier dans le salon, à proximité et facile d’accès pour l’entraîner tout en regardant nos séries… (L’entrainement de paresseux dans la vrai vie!😁🥱)

Voir au delà de la cage: Celui-ci peut également être considéré comme une « maison », un havre sécuritaire, un coin tranquille pour un chien. C’est un peu similaire à notre propre espace de vie, que ce soit notre salon ou notre chambre à coucher. Parce que je ne souhaite pas confiner mon chien dans une cage, (barrière mentale) j’ai aménagé un « salon » spécialement pour lui. Il s’agit d’une pièce équipée d’eau, de nourriture, de jouets et d’un lit, un endroit où il se rend volontiers. Cela pourrait être une pièce sous-utilisée, un espace en dessous d’un escalier (ce qui est vraiment esthétique !), ou simplement un coin tranquille avec un lit. Cela pourrait aussi se résumer à des lits, des tapis posés ici et là, en lui apprenant à y aller sur commande et à y rester pour diverses raisons. (Par exemple, j’utilise un tapis pour qu’il reste dessus pendant que les enfants mangent, en imaginant des occasions telles qu’Halloween, Pâques, etc., où des aliments toxiques pour le chien pourraient être présents.)

Comme vous le remarquerez sur ma bannière, j’ai entraîné Wicket à toutes ces options pour mieux choisir ce qui lui convenait. Le lit surélevé, quant à lui, est utilisé pour administrer des soins tout en évitant de « parasiter » mes autres entraînements, tout en optimisant l’espace dédié à ses soins.

Bien choisir sa cage: Une cage adaptée doit permettre à son chien de se lever, se retourner et s’étirer confortablement à l’intérieur. Si votre chien est encore en pleine croissance, assurez-vous de prévoir de l’espace supplémentaire pour accommoder sa taille future. Il est essentiel que la cage ne soit ni trop grande ni trop petite, car une cage trop grande peut ne pas fournir le sentiment de sécurité recherché. Par contre, si vous choisissez une pièce, c’est le lit, le coussin et le tapis qui serviront de refuge. Évitez une pièce trop petite qui pourrait créer un environnement confiné et stressant. Il est également important de fournir des éléments essentiels tels que de l’eau, de la nourriture, des jouets, et de s’assurer que la pièce est sécurisée !!!

L’emplacement idéal : Parlons maintenant du lieu idéal pour la cage ou le coin tranquille ! Au début, je me demandais où le placer. À proximité de nous, éloigné de l’agitation, où il pourrait tout voir, ou plutôt isolé ? Mon premier instinct a été de le mettre dans le salon. C’était pratique pour l’entraînement, car c’était facile de jouer et de le travailler sans effort pendant les pauses TV. Cependant, si l’intention était d’en faire son espace régulier, ce n’était pas une bonne idée, car il se retrouvait au cœur de l’action !

J’ai un espace ouvert avec la cuisine et le salon, avec l’entrée menant à la cuisine. Du salon, il pouvait voir et entendre TOUT… C’était le meilleur endroit pour favoriser son hypervigilance mais aussi le meilleur endroit pour l’entraîner avec nous, tout en évitant de stimuler excessivement son anxiété liée à la séparation, en pratiquant de courtes absences et des éloignements. Finalement, nous avons décidé de lui aménager un espace dans l’une des chambres au fond de la maison. Loin du bruit, loin des mouvements, plus calme. Il est essentiel de prendre en compte tous ces aspects avant de choisir un emplacement définitif !

P.S. La cage meuble en bois de mon salon pour pratiquer son entrainement à la cage, au « reste » et son indépendance.

Il reste un point très important ! Que ce soit la cage, un tapis-lit ou une pièce, cela doit être SON endroit calme et sécurisant ! Cela signifie que les enfants, les amis, la visite ne doivent pas le déranger à cet endroit, ne doivent pas y aller pour jouer, le voir ou le caresser ! Le chien doit pouvoir y aller pour s’éloigner du tumulte qui pourrait le perturber ! N’oubliez pas, c’est son refuge !

Et vous ? Cage pas cage ?